La découverte de \”Côte de Nuits\”

En Juin 2005, alors que l’inactivité commençait à peser un peu (chômage, un de plus), place au rêve pour s’échapper et soudain, découverte d’un site Internet vantant les qualités d’un superbe voilier qui répondait en tous points à ce que je recherchais pour réaliser le 3ème et dernier de mes rêves d’enfant : dériveur intégral > à 10m – coque aluminium.
Je prends alors contact par mail avec Jacques, le propriétaire, qui réside à Québec, on se donne rendez-vous mi-Juillet 2005 à la marina d’Indiantown située sur le canal Sainte Lucie qui relie la côte Est à la côte Ouest de la Floride.

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Je tombe amoureux de Côte de Nuits qui, en plus, porte un très beau nom qui me rappelle une belle région viticole renommée mais aussi la mer avec les Côtes d’Armor, berceau de mes vacances d’enfant dans la “propriété” familiale au milieu des champs et des bois, la pêche à pieds avec mon grand-père et aux maquereaux sur le vieux cotre de mon père.

C’est bien joli tout ça mais maintenant il faut le ramener vers sa terre natale (ou presque) en Bretagne ce Côte de Nuits !

La préparation de la Traversée
Quasiment 9 mois de préparation à quelques milliers de kilomètres de Côte de Nuits.
Des milliers de questions traversent mon esprit et au fur et à mesure tout se construit.

  • Détermination de la meilleure période : ce sera le mois de Mai 06 (mon mois de naissance)
  • La route sera tracée en fonction des vents et des courants avec un stop over aux Açores

Entre temps, bien entendu il y a un “petit” cyclone nommé Wilma qui est passé sur Côte de Nuits qui est bien resté tranquille et debout contrairement à d’autres ! Mais à distance on n’est pas fier…

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Le Matériel
De quoi aurons-nous besoin pour assurer notre sécurité et où se procurer tout ça ?

  • Radeau  de survie, balise de détresse, ceintures de sauvetage automatiques, VHF portable, éolienne pour le courant s’il n’y a plus de soleil, trousse de secours grand large…(Tout ce matériel sera acheté aux US via Internet et livré à la marina et pour le reste, on l’emmènera avec nous)
  • Ordinateur portable avec logiciel de navigation ScanNav, GPS de secours (celui de mon ex ULM), téléphone satellite Iridium pour les fichiers GRIB, les mails et communiquer avec nos proches sans oublier la cocotte minute donnée par ma Belle Mère.
  • On commence aussi à faire une liste “bouffe” et ingrédients indispensables à l’équilibre des menus.

L’Equipage

  • Serge, un copain Belge avec lequel on avait monté une société de Sellerie Auto cuir en Picardie (G. de Flandres). Serge nous quittera aux Açores.
  • Audrey, la plus jeune de mes 2 filles, qui a tenu tête à sa mère pour traverser avec Dad ! Aujourd’hui diplômée d’Etat, elle enseigne à Rochefort la voile aux petits mais aussi aux grands.
  • Philippe ou Phiphi, un Ami de longue date, un marin féru de noeuds, qui nous rejoindra aux Açores pour la deuxième partie. Enfin de la bonne bouffe car c’est un cuistot hors pair !

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